1 moyen simple pour calmer son stress rapidement
Sommaire
- Calmer son stress rapidement : tout un programme...
- Que dites-vous après avoir dit bonjour ?
- Le stress est l'une des causes principale de la fatigue
- Mmmmm... Pas très folichon tout ça, hein ?
- Le truc en plus pour calmer son stress
- Du calme, ça fait 10 000 ans que le lion des cavernes a disparu
- Pourquoi ?
- Optimiser pour pouvoir calmer son stress
- Remplacer le réflexe du stress
- Le mode d’emploi est hyper simple :
- Les effets vont vous surprendre :
Calmer son stress rapidement : tout un programme…
Que dites-vous après avoir dit bonjour ?
La plupart du temps, nous commençons par dire que ça va (on est poli tout de même)… Même si ça ne va pas du tout.
Et en ce moment, je ne compte plus ceux qui me disent qu’ils vont bien… Ajoutant aussitôt qu’ils sont épuisés .
La plupart d’entre eux se fendent aussitôt d’un petit sourire contrit en ajoutant “mais ne vous inquiétez pas, ça va aller”…
Ben oui, le stress et la fatigue font tellement partie de nos vies que nous les avons complétement intégrés. Comme si être fatigué et stressé était NORMAL. Et comme nous n’avons pas de remèdes miracles pour y mettre fin, nous faisons avec.
Mais non en fait : ce n’est pas normal…
Le stress est l’une des causes principale de la fatigue
Je précise donc, à toutes fins utiles, que la fatigue n’est pas un état normal, et que ses causes sont nombreuses et variées…
En l’occurrence, pour les personnes que j’accompagne, il ne s’agit pas d’une fatigue physique, car rares sont ceux qui travaillent dans le froid et la manutention, ou qui préparent le prochain marathon.
C’est plutôt d’une fatigue mentale, vous savez, ce truc insidieux un peu difficile à décrire, mais dont les signaux d’alerte peuvent prendre les tournures suivantes :
- Je n’arrive pas à faire le quart du tiers de ce qui m’est demandé…
- Faire et défaire c’est toujours travailler…
- Les imprévus sont tellement prévisibles qu’il faudrait leur trouver un autre nom…
- Rien que d’entendre le pas de mon chef dans le couloir, j’ai le moral à zéro…
- On vient d’embaucher un jeune diplômé et on me l’a mis dans les pattes… Comme si je n’avais que ça à faire !
- J’ai du mal à m’organiser et je sais que je devrais déléguer, mais je n’y arrive pas… Je suis le seul à avoir l’expérience et la compétence pour ce que je fais et ils ne veulent pas embaucher…
- Ou alors (au contraire) : on vient d’embaucher un nouveau collaborateur pour m’aider et je dois le former, mais je ne sais même pas par où commencer tant il y a de choses à faire…
- Machin m’a encore pris la tête ce matin…
- Il y a des moment où je me sens tellement seule…
Mmmmm… Pas très folichon tout ça, hein ?
Et peut-être qu’il vous arrive aussi (ou qu’il vous est déjà arrivé) de penser la même chose. Et je suis sûre que vous avez du mal à exprimer ou à expliquer ce que vous ressentez dans ces cas-là, parce que c’est une sensation nébuleuse et un peu abstraite.
Difficile alors d’aller demander de l’aide en vue d’obtenir des solutions à votre problème.
Surtout si le problème en question vous a déjà été présenté comme étant LA solution.
Or, et vous l’avez peut-être remarqué, quand nous sommes sous stress, l’anxiété monte à la vitesse du son, et nous respirons “en mode dégradé”. On se rétracte, on se recroqueville et quand il est là, le lion des caverne moderne n’a plus qu’à se servir, c’est l’apéro pour lui.
Quand Marie entend les pas de son boss dans le couloir, son organisme la met en mode “petit mammifère qui va boire au point d’eau en se sachant observé par les lions qui ont prévu de partir en chasse dans 5 minutes”. Tétanisée, elle va alors se mettre à respirer de façon saccadée cherchant par tous les moyens à se sortir de là… Sans succès d’ailleurs, car le temps de faire tout ça, le boss en question est déjà là, face à elle et le sourcil froncé…
Quand Maëva se demande ce qu’elle pourrait bien faire pour réduire sa charge de travail, alors que tout ce qu’on lui demande est super important et ne souffre d’aucun délai, elle n’a pas le réflexe de se détendre, elle a celui de stresser encore plus. Et ses pensées vont s’agiter comme les feuilles dans le vent, sans vraiment lui permettre de trouver une solution…
Quand Arnaud a le moral dans les chaussettes en apprenant qu’il va « devoir » former le nouvel embauché, alors qu’il a un dossier d’appel d’offre de ouf à livrer, il n’a pas le réflexe de respirer profondément en se disant « génial, je vais transformer cette contrainte en l’opportunité de travailler sur mon organisation personnelle et à déléguer ».
Non, pas du tout, il sent surtout sa gorge et sa poitrine se serrer inexorablement, et il a juste envie de pleurer… Parce qu’il se sent au bout du rouleau…
Et quand il a envie de pleurer, et qu’il s’en empêche, parce que “boys don’t cry”, il réduit sa respiration au minimum et il est tout contracté, prêt à se faire engloutir par N+2, le lion des cavernes qui loge dans le bureau d’en face.
Le truc en plus pour calmer son stress
Alors oui, je sais, c’est totalement contre intuitif… Faire un truc en plus, alors que vous avez déjà mille choses à faire. N’importe quoi !
Et pourtant, à ce jour, on n’a pas trouvé mieux… C’est moins cher qu’un coaching, et c’est à la portée de chacun d’entre nous. Ben oui, parce que c’est l’une des premières choses que nous faisons en arrivant sur terre, et que c’est ce qui va nous permettre de rester en vie le temps qu’il faudra.
Mais c’est aussi quelque chose qui est devenu tellement automatique que la très grande majorité d’entre nous ne se rend même plus compte que ça existe et que c’est très utile.
Ce quelque chose… C’est la respiration.
Et oui, tout ça pour ça… Mais vous avez l’habitude avec moi maintenant
En effet, outre sa célèbre faculté de nous maintenir en vie, la respiration est dotée de tout un tas de petits avantages au quotidien.
Dans le cas présent, celui sur lequel nous allons nous attacher est la faculté de réduire automatiquement notre niveau de stress … Parce qu’il est bon de savoir que le stress est un réflexe archaïque du corps : c’est l’indicateur qu’il y a un danger et qu’il faut agir.
Lorsque nous avons peur, notre respiration s’accélère, notre cœur bat plus vite, le sang quitte la partie supérieure de notre corps pour se concentrer dans sa partie inférieure (à savoir les jambes) pour nous permettre de nous carapater le plus vite possible, et nous allons transpirer, car la température de notre corps augmente alors et la transpiration permet de réguler la « surchauffe ».
C’est un cocktail d’hormones et de molécules qui est envoyé dans notre corps : adrénaline, cortisol, histamine etc..
Tout cela n’est pas pour nous faire suer (au sens figuré du terme). Non, non, non : c’est pour nous permettre de nous soustraire à une agression …
Le problème aujourd’hui, c’est que nous peinons à donner naturellement suite à ce réflexe archaïque, d’abord parce que nous l’avons oublié, et aussi parce qu’il nous est bien difficile de nous enfuir de notre poste de travail quand nous l’éprouvons.
Du calme, ça fait 10 000 ans que le lion des cavernes a disparu
Et nous ne sommes plus dans l’une des vallées arides et froides de Dordogne il y a 20 000 ans. A l’époque, nul doute que nos ancêtres faisaient tout leur possible pour éviter le chemin des grands prédateurs, quand ils vaquaient à leurs occupations ordinaires.
Notre écosystème aujourd’hui, c’est la plupart du temps un espace fermé blindé de monde… Nous n’avons plus de “vrais” prédateurs (sauf nous-mêmes, mais ça, c’est encore une autre histoire).
Alors quand il y a un truc qui cloche, nous n’avons pas forcément le réflexe ou la possibilité de faire demi-tour pour aller signaler à notre clan qu’il y a un problème à mettre au programme de la prochaine grande chasse à prévoir asap. Non, non : le danger (en général) ne vient pas de l’extérieur du clan, il vient plutôt de l’intérieur. Et le plus souvent face à lui, nous allons rester dans notre coin, sans solution, à subir la situation, et souffrir sans le dire.
Mais heureusement… Notre corps et notre cerveau ont tout prévu, et même dans ce genre de situation, vous pouvez toujours reprendre les manettes et vous sentir mieux. C’est hyper simple, et pourtant, rares sont ceux qui parviennent à inscrire la respiration dans leurs fonctionnement conscient.
Pourquoi ?
Parce qu’il faut mettre en place une nouvelle habitude, qui va créer de nouveaux chemins neuronaux face au danger. Et cela signifie remplacer une habitude qui ne montre pas instantanément son utilité (s’enfuir), par une autre, qui va vous permettre de faire face, sans danger, à une situation inconfortable. Et à ce niveau, je ne vous invite pas à méditer, non non, nous n’en sommes pas encore là. Je vous invite à faire « juste » attention à votre respiration. Le niveau 0 de la méditation en quelque sorte.
Optimiser pour pouvoir calmer son stress
Faites attention à votre manière de respirer dès que vous en avez l’occasion, surtout aux moments où vous faites autre chose qui ne vous implique pas fortement.
Je vous invite à le faire surtout dans des moments empreints d’ennui :
- A la machine à café, en attendant que votre boisson se prépare,
- A l’imprimante ou la photocopieuse,
- En attendant les transports en commun,
- Dans la file d’attente du supermarché,
- Au volant de votre voiture, dans les bouchons (ben si, que voulez-vous, s’il y a un endroit où il est impératif d’optimiser, c’est bien dans les bouchons… ça vous fera une pierre deux coups…),
- En promenant le chien,
- Dans la salle d’attente du médecin…
Pour simplifier, je pourrais même dire qu’il s’agit de tous les instants où vous avez le réflexe de saisir votre smartphone pour aller sur internet.
Remplacer le réflexe du stress
Remplacez ce réflexe par celui de respirer, et je vous garantis que les effets que vous allez en retirer seront bien au-delà de tout ce que vous imaginiez.
Le mode d’emploi est hyper simple :
- Une longue inspiration, en gonflant le ventre, puis la poitrine en laissant bien l’air écarter vos côtes,
- Quelques secondes pour retenir l’air dans vos poumons…
- Puis une profonde expiration (bruyante si possible, c’est encore mieux)…
Et vous refaites ça 3 fois.
Prendre cette habitude, c’est avoir la garantie d’en faire un nouveau réflexe.
Parce que le cerveau se nourrit exclusivement de glucose (ça pourra faire l’objet d’un autre article) et d’oxygène. C’est tout.
Et la respiration, c’est le véhicule de l’oxygène vers le cerveau.
Quand vous respirez comme ça (et je vous garantis que ça ne vous arrive jamais, sinon vous ne seriez pas stressés comme vous l’êtes…), vous avez le moyen de vous reconnecter à votre faculté à vous calmer, et à poser les problèmes plus tranquillement.
Et quand on est plus tranquille… On est plus créatif et on trouve les solutions plus facilement.
Quand on est plus serein, on peut être plus objectif et trouver les bons arguments pour négocier.
Les effets vont vous surprendre :
- Vous aurez alors plus de facilité à savoir par quel bout vous allez commencer,
- Vous vous sentirez moins oppressés à l’idée d’entamer une conversation désagréable,
- Vous allez être surpris d’avoir ensuite le sentiment de moins manquer de temps,
- Vous allez sourire plus souvent,
- Votre chef vous fera de moins en moins peur,
- Vous adorerez être dans les bouchons qui deviendront votre moment « à vous »,
- Vous serez plus disponible pour votre famille
- Vous reprendrez goût à des activités dites positives que vous aviez laissées tomber (sport, balades, moments de gaîté avec les autres…),
- Vous aurez envie de partager cette nouvelle expérience de la sérénité…
Et la liste n’est pas exhaustive…
Plus nous respirons “en conscience”, plus nous en ressentons les effets agréables. Et plus les effets sont agréables, plus nous avons envie de les retrouver… Et plus nous respirons “en conscience”.
Respirer, c’est le tout premier petit pas pour aller vers de bonnes habitudes.
Le seul doute que j’ai aujourd’hui est celui-ci : le ferez-vous ?
Parce que c’est simple, mais ce n’est pas toujours facile à mettre en place, tant certaines de nos habitudes comportementales sont tenaces.
Alors, si vous avez envie de vous débarrasser de ce qui vous pourrit la vie et vous fatigue avant même de vous lever, vous pouvez décider d’acquérir les techniques qui vont faciliter la mise en place de nouvelles habitudes.
Les accompagnements Procédis peuvent vous y aider et vous verrez, les résultats peuvent être rapides… Alors allez-voir sous les fleurs …
Tarifs accompagnement individuel : 65 € la séance d’une heure (comptez 1h30 par séance, soit 90 € ).
Le coût financier ne doit pas être un obstacle, pensez également au bilan de compétences, c’est un autre moyen de réduire le stress au travail…
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Et pour savoir ce qu’ils en pensent, vous pouvez aller voir ici.
Et n’oubliez pas que le financement de votre accompagnement est possible, pour toute ou partie, via votre compte personnel de formation ou par votre fonds d’assurance de la formation professionnelle.
Vous apprenez à vous connaître par coeur et votre vie peut s’en trouver largement améliorée, je vous le garantis 🙂
A bientôt.
Emmanuelle
Le coaching ECLEA
Un coaching conçu pour renforcer la confiance en soi et développer une sérénité durable, quelles que soient les circonstances.
Le bilan de compétences
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