Les biais cognitifs : 5 façons de contrer leur effet néfastes
Sommaire
Les biais cognitifs : qui sont-ils et comment atténuer leur effet néfaste
Les biais cognitifs sont des distorsions de notre pensée, le plus souvent influencées par notre histoire, notre éducation, et nos émotions.
Ce sont des circuits de pensées très rapides, qui échappent à notre capacité rationnelle de relativiser les situations.
Ils font totalement partie de nous, et ils ont un impact profond sur nos décisions et nos interactions.
Les biais cognitifs peuvent influencer notre jugement dans de nombreuses situations de la vie quotidienne.
Voici quelques exemples concrets de situations où nos décisions peuvent être influencées par ces biais cognitifs :
- Investissement émotionnel dans une idée ou un projet : si vous avez investi beaucoup de temps et d’efforts dans un projet ou une idée, vous pouvez être enclin à surestimer ses chances de succès, même si des preuves objectives indiquent le contraire. Cela peut résulter du biais de confirmation.
- Réaction à une perte financière : lorsque vous subissez une perte financière, comme une baisse de valeur d’actions ou une perte dans un jeu d’argent, vous pourriez être tenté de prendre des risques excessifs pour récupérer rapidement votre perte, ce qui est lié au biais de l’aversion à la perte.
- Influence de la publicité : les publicités exploitent souvent des émotions positives, telles que le bonheur, le désir ou l’appartenance, pour inciter les gens à acheter des produits. Cela peut déclencher un biais émotionnel qui vous pousse à faire des achats impulsifs.
- Décisions liées à la sécurité personnelle : lorsque vous vous sentez menacé ou effrayé, vous pourriez prendre des décisions hâtives basées sur la peur plutôt que sur une évaluation rationnelle des risques.
- Évaluation des autres : lorsque vous avez une opinion préexistante ou des émotions fortes à l’égard de quelqu’un, vous pourriez être enclin à évaluer cette personne de manière biaisée, en ignorant des informations contradictoires (biais de confirmation) ou en surestimant ses intentions (biais de projection).
- Décisions politiques : les opinions politiques sont souvent fortement influencées par les émotions et les affiliations partisanes, ce qui peut entraîner des jugements partiaux et irrationnels.
- Aversion au changement : les émotions telles que l’anxiété ou l’attachement au statu quo peuvent rendre difficile l’acceptation du changement, même si le changement est objectivement bénéfique.
- Décisions familiales : les émotions familiales fortes peuvent influencer la manière dont vous prenez des décisions concernant vos proches, parfois en compromettant une évaluation objective de la situation.
- Réactions à des commentaires en ligne : les commentaires négatifs ou offensants en ligne peuvent déclencher des émotions fortes, vous incitant à réagir de manière impulsive plutôt que de manière réfléchie.
- Décisions liées à la santé : la peur des effets secondaires de certains traitements peut vous pousser à renoncer à certains médicaments, dont le risque peut être minime ou totalement mesuré, et de demeurer en prise avec les effets de la maladie.
Il est important de prendre conscience de ces situations où les émotions peuvent influencer notre jugement et de faire un effort pour les identifier et les atténuer lorsque cela est nécessaire afin de prendre des décisions plus éclairées et rationnelles.
Voyons à présent comment bien les comprendre et les contourner leur effet néfastes :
Les effets néfastes des biais cognitifs
Photo de Hush Naidoo Jade Photography sur Unsplash
Les biais cognitifs peuvent engendrer une série d’effets négatifs qui limitent notre compréhension objective et notre capacité à prendre des décisions rationnelles :
Prise de décisions irrationnelles
Les émotions intenses peuvent nuire à notre capacité à évaluer correctement une situation. Cela peut conduire à des décisions impulsives ou basées sur des sentiments, plutôt que sur des faits concrets.
Perception déformée
Les biais émotionnels peuvent altérer la façon dont nous percevons les autres et les situations. Nous pouvons interpréter les intentions d’autrui de manière erronée ou attribuer des motivations négatives à des situations qui en sont dépourvues, du seul fait de nos émotions préexistantes.
Polarisation des opinions
Les biais émotionnels peuvent renforcer nos croyances, nous rendant plus résistants aux informations contradictoires. Cela peut contribuer à la polarisation des opinions et à la diffusion de fausses informations.
Prise de risque excessive ou insuffisante
Les émotions fortes peuvent pousser à prendre des risques excessifs par impulsivité ou, à l’inverse, à éviter les risques par peur, sans tenir compte des données objectives.
Baisse du discernement
Les biais cognitifs peuvent influencer la manière dont nous réagissons aux informations et aux relations sociales.
Nous pouvons être plus susceptibles de suivre des opinions populaires même si elles ne sont pas fondées sur des faits solides.
Les actions à mettre en place pour contourner nos biais cognitifs
Photo de Hush Naidoo Jade Photography sur Unsplash
Je ne voudrais pas vous induire en erreur, les biais cognitifs font partie de notre développement, et il est bien malaisé de s’en débarrasser. Par ailleurs, ils sont parfois utiles car ils nous peuvent nous aider à simplifier notre existence (oui, je sais, ça paraît un peu bizarre dit comme ça, mais c’est aussi l’une de leur vocation).
Cela ne veut pas dire en revanche qu’on ne peut strictement rien faire pour atténuer leurs effets néfastes.
La psychologie positive offre des méthodes efficaces pour contourner les effets néfastes des biais émotionnels en renforçant notre bien-être émotionnel et notre prise de décision rationnelle.
En effet la psychologie positive nous invite à prendre conscience de nos émotions, à cultiver notre capacité de résilience, à développer l’usage de nos forces et favorise un point de vue plus agréable sur la vie :
Exemples de pratiques au quotidien
Pour atténuer l’effet néfaste des biais émotionnels dans notre quotidien, voici cinq actions que vous pouvez mettre en œuvre :
- Reconnaissance de vos émotions : la première étape pour atténuer l’influence des biais émotionnels est de prendre conscience de vos émotions et de reconnaître comment elles peuvent affecter vos décisions. Soyez attentifs aux moments où vous vous ressentez des émotions particulièrement fortes (tristesse, colère ou peur) et demandez-vous comment cela pourrait influencer votre pensée.
- Prendre du recul : lorsque vous vous trouvez dans une situation émotionnellement chargée, prenez du recul avant de prendre une décision. Prenez le temps de réfléchir et de considérer les faits objectifs, les alternatives et les conséquences à long terme.
- Consulter d’autres opinions : cherchez activement des opinions et des points de vue différents. Discuter d’une décision avec d’autres personnes peut aider à réduire les biais émotionnels en exposant des perspectives alternatives et en fournissant des informations objectives.
- Établir des critères objectifs : lorsque vous devez prendre une décision importante, définissez des critères objectifs pour évaluer les options. Cela peut vous aider à vous concentrer sur les données et les faits plutôt que sur vos émotions.
- Pratiquer la prise de décision délibérée : établissez une routine de prise de décision qui vous oblige à prendre du recul, à peser le pour et le contre, à examiner les preuves et à vérifier votre raisonnement avant de prendre une décision. Cette approche délibérée peut aider à contrer les réactions impulsives basées sur les émotions.
En mettant en œuvre ces actions, vous pouvez réduire l’impact des biais émotionnels sur vos décisions et prendre des choix plus éclairés et rationnels.
N’oubliez pas néanmoins, comme évoqué plus haut, que l’élimination complète des émotions de la prise de décision n’est pas souhaitable ni réaliste, car les émotions peuvent également fournir des informations importantes.
L’objectif est de trouver un équilibre entre l’intuition émotionnelle et la réflexion rationnelle pour prendre des décisions plus équilibrées.
Et rappelez-vous que la clé est la constance. Avec le temps, ces petites actions deviendront des habitudes naturelles, élevant votre qualité de vie et votre bonheur général.
Atomiser les biais cognitifs avec Procédis
Photo de Hush Naidoo Jade Photography sur Unsplash
Si vous avez envie de découvrir comment vous sentir mieux au quotidien et pulvériser vos blocages et vos freins sereinement, à votre rythme, alors le bilan de compétences est fait pour vous.
Pourquoi le bilan de compétences ?
Parce qu’il permet d’identifier clairement nos faiblesses et nos axes d’amélioration.
En prenant le temps d’analyser nos compétences de manière objective, sans jugement, il est possible de comprendre les domaines où nous avons besoin de progresser.
Cela nous aide à éviter le biais de favoritisme ou de discrimination envers certaines de nos propres caractéristiques.
Le bilan de compétences nous pousse également à définir les objectifs, clairs et précis, favorables à notre développement professionnel.
Avec une vision claire de ce que nous voulons accomplir, nous évitons le piège d’une démarche flottante et manquant de focalisation, qui peut être sujette à divers biais cognitifs.
Le bilan de compétences offre également l’opportunité de transformer nos faiblesses en opportunités de développement.
En utilisant nos points faibles comme tremplin vers l’amélioration, nous adoptons une mentalité de croissance et évitons les biais comme le biais d’optimisme ou de pertinence qui nous pousseraient à minimiser l’importance de nos faiblesses.
Enfin, le bilan de compétences implique souvent un dialogue et une confrontation de points de vue différents.
Cette diversité d’opinions permet de contourner les biais individuels et de prendre des décisions plus éclairées concernant notre carrière.
N’attendez plus, profitez d’un rendez-vous gratuit et sans engagement en passant par ici. Vous pourrez poser toutes vos questions.
Et si vous voulez en savoir plus, profitez de tous les outils mis à votre disposition au cours des bilans de compétences et contactez-moi par là.
Rejoignez moi pour faire le point ici
Ou là.
Sans oublier cette possibilité là.
Et pour savoir ce qu’ils en pensent, vous pouvez aller voir ici.
Et n’oubliez pas que le financement de votre accompagnement est possible, pour toute ou partie, via votre compte personnel de formation ou par votre fonds d’assurance de la formation professionnelle.
Vous apprenez à vous connaître par coeur et votre vie peut s’en trouver largement améliorée, je vous le garantis 🙂
A bientôt.
Emmanuelle
