Les chiens au travail ?

Sommaire
  1. Les chiens au travail, ça peut être génial
  2. Les chiens au travail, imaginez un peu...
  3. Les chiens au travail : irréaliste ou réalisable ?
  4. Une question de volonté politique et managériale ?
  5. Les objections des employeurs
  6. Repenser l'organisation du travail
  7. Un changement possible
  8. Alors ?

Les chiens au travail, ça peut être génial

Et pour cause, le mien est avec moi H24, et c’est le plus heureux des chiens.

Il a d’ailleurs été promu au poste de coordinateur psychologique, en charge du bien-être moral de mes clients.

Comme vous pouvez le voir, il est très motivé par cette fonction :

Chien au travail

Et quand je dis (ou que les gens voient) que je travaille avec mon chien.

Les réactions sont souvent « Oh vous avez de la chance, j’adorerai emmener mon chien au travail, je suis sûr.e que l’atmosphère serait moins stressante ».

Mais quand j’interroge des dirigeants, des DRH, ou des manager sur l’éventualité d’autoriser les salariés à venir au bureau avec leur chien, la réponse est majoritairement « Tu plaisantes ? On a déjà du mal à gérer les salariés, alors s’il faut en plus gérer les sacs à caca et la gestion des déchets… Même pas en rêve ! ».

Et là, c’est souvent un brainstorming de scénarios catastrophe imaginés par mes interlocuteurs, hystériques rien qu’à l’idée de retrouver leur plus précieux dossier réduit en confettis par le charmant – mais envahissant – golden retriever de Mathilde qui bosse aux RH, ou leur sac à dos baignant dans l’urine du petit bulldog français de Karine de la compta.

Ils n’ont pas tort, et je reconnais que la présence de mon chien au travail (tout petit qu’il soit) n’est pas exempte de toute gêne, ni qu’il ne fait jamais de bêtises.

Les chiens au travail, imaginez un peu…

Visualisez un bureau où le bruit des claviers se mêleraient aux ronflements détendus de nos compagnons à quatre pattes, lascivement allongées au soleil devant la fenêtre de l’open-space…

Où les pauses café s’agrémenteraient de la course effrénée et des roulés-boulés de Médor et Titi dans le couloir, filmés par des collaborateurs hilares, et postés sans attendre sur l’Instagram de l’entreprise ?

Ce n’est pas de la qualité de vie au travail ça ?

Ce scénario, loin d’être une utopie (faut-il le préciser ?), est le rêve souvent partagé par les propriétaires de chiens qui culpabilisent régulièrement à l’idée de devoir laisser leur précieux compagnon à la maison alors qu’eux-mêmes doivent aller bosser.

Les chiens au travail : irréaliste ou réalisable ?

Ce scénario est-il envisageable partout ? Quels en sont les enjeux ? Et les risques ?

Plongeons dans les chiffres et les enjeux de la potentielle révolution poilue du monde du travail.

C’est pourtant une demande réelle et significative.

Actuellement, à la louche, 33% des Français possèdent au moins un chien, ce qui représente environ 7,6 millions de compagnons à quatre pattes.

Toujours un peu à la louche, parmi les presque 40 millions de Français âgés de 18 à 64 ans, on estime que 13 millions sont propriétaires de chiens, dont presque 9 millions sont salariés.

Le plus surprenant ?

62% de ces salariés propriétaires de chiens souhaiteraient pouvoir emmener leur animal au travail.

Cela représente potentiellement 2,83 millions de chiens qui pourraient accompagner leurs maîtres au bureau !

Une question de volonté politique et managériale ?

Malgré cet engouement, seules 7% des entreprises françaises autorisent actuellement la présence des chiens sur le lieu de travail.

Ce décalage entre le désir des salariés et la réalité du terrain souligne un véritable enjeu de gouvernance et de management.

L’acceptation des chiens au travail n’est pas exactement une question de faisabilité, mais plutôt de décision politique de la direction.

Elle nécessite une réflexion approfondie sur l’organisation du travail et la gestion des espaces.

Les objections des employeurs

Bien qu’il n’existe pas de statistiques précises sur le refus des dirigeants d’accepter les chiens au travail, il semblerait que la tendance générale soit à la réticence, particulièrement dans les grandes entreprises et/ou dans certains secteurs spécifiques.

Certaines entreprises vont même jusqu’à interdire explicitement, notamment dans leur règlement intérieur, la présence de chiens des collaborateurs au sein de l’entreprise.

Les premières raisons invoquées incluent :

  • La gestion de l’espace,
  • La sécurité des collaborateurs et des tiers,
  • L’hygiène

C’est entendable, et surtout (pourquoi pas ?), dans de très grosses entreprises, ou en des lieux où la question de la sécurité et/ou de l’hygiène est déterminante.

Un autre argument consiste à dire que c’est un danger pour la productivité (euh… Vous êtes sûrs ? C’est mesuré et vérifié ? Non ? … C’est bien ce qu’il me semblait…

Par ailleurs, l’objection, qui consiste à dire que si tout le monde vient avec son chien, ce serait l’anarchie totale, est largement infondée.

Au moins pour trois raisons :

1 – La moyenne serait de moins d’un chien par entreprise.

Parce qu’avec environ 4,5 millions d’entreprises en France et 2,83 millions de chiens potentiellement amenés au travail, cela représente environ 0,63 chien par entreprise.

Cette statistique démontre donc que la présence des chiens serait bien plus gérable qu’on ne le pense.

 2 – Plusieurs études ont montré que la présence d’animaux au bureau peut avoir des effets positifs :

  • Réduction du stress
  • Amélioration de l’ambiance de travail
  • Augmentation de la productivité
  • Renforcement des liens entre collègues

3 – Parce que 48 % des propriétaires de chiens n’envisagent pas d’emmener leur chien au travail, donc le risque de se voir envahi n’est pas de 100 %.

Repenser l’organisation du travail

Chiens au travail

Bon, trêve d’enfantillages, il faut bien reconnaître qu’intégrer les chiens dans l’environnement professionnel demande une certaine adaptation et des mesures organisationnelles précises :

  • Création d’espaces dédiés aux animaux
  • Mise en place de règles de cohabitation claires
  • Formation du personnel à la gestion des animaux au travail
  • Aménagement de pauses spécifiques pour les promenades.

Ce n’est donc pas envisageable partout, sans parler que pour certaines entreprises, cela engendrerait des investissements incompatibles avec leur trésorerie déjà fragiles.

Mais pour d’autres en revanche, cela pourrait être aussi efficace, si ce n’est plus, que le big séminaire de fin d’année au soleil au bout du monde de l’année dernière, où le PDG a fait un bide total avec sa présentation digne des années 80…

Un changement possible

Si toutes les entreprises françaises ouvraient leurs portes aux chiens, on compterait donc (en moyenne) 0,63 chien par entreprise.

Cela réduit le risque de voir son entreprise transformée en refuge pour chien…

Bon, bien sûr, cette moyenne cache des disparités :

Certaines structures accueilleraient plusieurs chiens, tandis que d’autres n’en auraient aucun.

Comme vu plus haut, certains secteurs, pour des raisons d’hygiène ou de sécurité, ne pourraient pas adopter cette pratique et ce sont là d’excellentes raisons.

Cependant, pour de nombreuses entreprises, notamment dans le tertiaire, en particulier celles qui n’accueillent aucun tiers, et où l’équipe est réduite et/ou dispose d’une bonne cohésion, l’accueil des chiens est tout à fait envisageable.

Dans leur cas, nul doute que la présence des chiens pourrait être très chouette.

Alors ?

Vers une entreprise plus humaine… et canine ?

L’intégration des chiens dans le monde du travail représente un défi organisationnel, mais aussi une opportunité de repenser notre rapport au travail et au bien-être en entreprise.

Avec une volonté politique interne forte et une approche managériale innovante, les entreprises françaises pourraient bien devenir les pionnières d’un nouveau modèle de travail, plus inclusif et plus épanouissant pour tous… y compris nos amis à quatre pattes !

Ce qui serait chouette finalement, serait de se donner la peine d’expérimenter, pour voir …

Mais pour ça, il faut être capable de penser hors du cadre.

 

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Vous apprenez à vous connaître par coeur et votre vie peut s’en trouver largement améliorée, je vous le garantis 🙂

A bientôt.

Emmanuelle

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