Surmonter la tendance au négatif : 4 clés pour y parvenir
Sommaire
Surmonter la tendance au négatif est une condition indispensable pour faire face à l’avenir.
Vous l’aurez peut-être constaté, surtout par les temps qui courent : nous avons une tendance naturelle à accorder une plus grande attention aux aspects négatifs de la vie, plutôt qu’aux éléments positifs.
Difficile pour certains d’entre nous de rester sereins et enjoués face au changement climatique, l’inflation ou la guerre à nos portes.
Cette préférence pour le négatif, souvent appelée “biais de négativité”, est profondément ancrée dans la psychologie humaine et peut avoir des implications importantes dans nos interactions sociales, nos décisions et notre bien-être personnel (et collectif).
Comprendre notre tendance au négatif
Pour éviter d’en souffrir, il est important de comprendre d’abord d’où vient notre tendance au négatif :
Le penchant humain pour le négatif prend sa source dans notre évolution.
Notre cerveau est littéralement câblé pour accorder une attention accrue aux signaux négatifs afin de nous protéger des dangers inhérents à nos environnements hostiles.
En effet, si l’on examine de plus près l’histoire de l’humanité, on constate que la survie a toujours été favorisée par la détection (si possible rapide🚨), des menaces et des dangers.
Cette prédisposition à percevoir le négatif nous a donc aidés à survivre et à transmettre nos gènes, et elle persiste aujourd’hui sous la forme de ce qu’on appelle le biais de négativité.
Un biais cognitif
Un biais cognitif est une forme de pensée qui s’écarte de la pensée logique ou rationnelle, en prenant des raccourcis.
C’est un processus de pensée ultra rapide qui peut avoir des effet très favorables.
Le biais de négativité peut alors nous être utile :
A l’époque de notre aïeul pépé sapiens, éviter de passer près d’une grotte que l’on pensait occupée par un ours était plus sage que de rester tout près, à prendre le temps à savourer la vue imprenable sur la vallée en contrebas. Il n’y avait peut-être pas d’ours, mais il était plus sage de le penser plutôt que de courir le risque de se faire dévorer tout cru.
En nos contrées actuelles, voir le mal et le danger partout est susceptible d’affecter notre prise de décision et les risques que nous sommes prêts à prendre.
A fort impact
Nous savons aussi que les expériences négatives peuvent aussi avoir un impact émotionnel plus intense que les expériences positives.
Les émotions négatives comme la peur, la colère et la tristesse sont souvent perçues comme plus puissantes et urgentes que les émotions positives.
Ce biais émotionnel est lui aussi le fruit de la nécessité humaine à accorder une attention accrue aux situations potentiellement dangereuses.
Il en est de même au niveau de la mémoire : les événements négatifs ont tendance à être mémorisés plus facilement et plus durablement que les événements positifs. Cette préférence pour le négatif dans la mémorisation est lui aussi dû à notre évolution et à la nécessité de se souvenir des dangers passés pour éviter de les répéter.
Aux effets très indésirables
Le biais de négativité influence nos interactions sociales.
Les critiques et les commentaires négatifs ont tendance à avoir un impact plus profond sur nous que les éloges et les compliments.
Nous sommes plus susceptibles de nous souvenir d’une critique que nous avons reçue que des nombreux compliments que nous avons obtenus.
Cette dynamique est elle aussi le fruit involontaire et non maîtrisé de notre évolution. Mais elle a une conséquence souvent dommageable car elle peut nuire à notre estime de soi et à notre confiance en nous.
Car elle favorise le développement de ce que l’on appelle des croyances limitantes, comme par exemple celle de penser que je ne pourrai pas obtenir ce poste qui me fait envie parce que je n’ai pas le bac + 5 demandé dans l’annonce. Je risque alors de ne pas envoyer ma candidature et de passer à côté. Car ce bac + 5 n’est peut-être en fait qu’un simple désir du recruteur, et pas forcément une nécessité.
Surmonter la tendance au négatif
Le biais de négativité est donc une partie inhérente de la condition humaine, enracinée dans notre évolution et notre besoin de survie.
Cependant, en comprenant ses origines et ses effets, nous pouvons travailler à la mise en place de nouvelles pensées, de nouvelles émotions et de nouveaux comportements, qui permettent de cultiver notre capacité attentionnelle et de nous sentir bien durablement.
En développant notre conscience de ce biais et en adoptant des pratiques pour cultiver une perspective plus équilibrée, nous pouvons améliorer notre bien-être émotionnel, nos interactions sociales et notre façon de percevoir le monde qui nous entoure.
En reconnaissant notre tendance à accorder une attention excessive au négatif, nous pouvons travailler sur l’ajustement de notre perspective pour inclure également les aspects positifs, qui eux aussi font partie inhérente de l’évolution humaine.
Pour exemple, si nos ancêtres n’avaient pas été capables de cultiver l’espoir dans les périodes les plus sombres de l’histoire, nous ne serions peut-être pas là à discuter.
1 – Muscler notre esprit
L’esprit permet également de faire émerger des pensées positives qui sont le moteur de notre créativité, de notre compréhension du monde et de notre capacité à progresser en tant qu’individus et en tant que société.
Mais si nous n’alimentons pas notre esprit pour lui permettre de faire émerger ces pensées et de les développer, c’est notre tendance au négatif qui va prendre le dessus, parce qu’elle est plus puissante que notre tendance au positif.
Rappelez-vous, c’est le fruit de notre évolution : il y a fort, fort, fort longtemps, s’arrêter contempler le paysage dans une contrée peuplée de bêtes sauvages, qui attendent sagement leur proie, a toujours été plus risqué que de galoper comme un lapin pour aller d’un point A à un point B.
L’esprit a donc besoin de “nourriture” pour rester en bonne santé et fonctionner à son plein potentiel.
C’est là que réside l’importance de donner de la matière à nos manières de penser.
2 – Le nourrir
Tout comme nos muscles ont besoin d’exercice pour se développer et se renforcer, nos manières de penser nécessitent également un entraînement constant pour évoluer.
En nourrissant nos esprits avec de nouvelles informations, des expériences variées et des idées stimulantes, nous encourageons la plasticité cérébrale, la capacité du cerveau à former de nouvelles connexions entre les neurones. Cette plasticité est essentielle pour l’apprentissage, l’adaptation et la résolution de problèmes.
3 – Regarder plus loin
Donner de la matière à nos manières de penser élargit nos horizons et nous expose à de nouvelles perspectives.
En explorant des sujets variés, en lisant des livres, en nous formant, en discutant avec des personnes ayant des opinions différentes et en voyageant, nous intégrons de nouvelles idées et concepts dans notre répertoire mental.
Cela élargit notre compréhension du monde et nous permet de voir les choses sous un angle différent.
Et au final, cela favorise la créativité en nous permettant de faire des associations inattendues entre des concepts apparemment disparates.
4 – Varier les sources
La créativité découle souvent de la combinaison d’idées apparemment sans rapport. Lorsque nous nourrissons nos manières de penser en absorbant une variété d’informations, nous créons un réservoir d’idées à partir duquel notre esprit peut puiser.
Ces idées peuvent se combiner de manière inattendue pour générer des solutions novatrices à des problèmes complexes, ou même pour produire de l’art et des œuvres créatives uniques.
Donner de la matière à nos manières de penser renforce également notre capacité à penser de manière critique et analytique.
En exposant notre esprit à différentes sources d’informations, nous apprenons à évaluer et à trier les données, à identifier les biais et les opinions préconçues, et à former nos propres conclusions éclairées.
Cette compétence est essentielle dans un monde où nous sommes constamment bombardés d’informations et d’opinions diverses.
La clé pour réduire sa sensibilité au négatif
1″>Photo de Johnny McClung sur Unsplash
En fait, donner de la matière à nos manières de penser est un investissement précieux dans notre développement intellectuel et créatif.
En nourrissant notre esprit avec une variété d’expériences, d’idées et d’informations, nous favorisons la croissance de notre pensée, la stimulation de notre créativité et le renforcement de notre pensée critique.
Comme un jardin qui a besoin d’être entretenu pour produire de belles fleurs, notre esprit a besoin d’être cultivé pour produire des idées et des perspectives enrichissantes. Alors, continuons à explorer, à apprendre et à élargir nos horizons, car c’est dans cette quête constante que réside le véritable épanouissement de notre potentiel mental.
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A bientôt.
Emmanuelle
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